Une participation remarquée

A l’occasion de la cérémonie du 11 novembre qui se déroulait au cimetière de Pluneret, devant le monument aux morts, des élèves volontaires de CM2 étaient présents pour représenter l’école.

les volontaires
De nombreux assistants

Au cours de la cérémonie, dirigée par Martine Guillas, adjointe au maire, le président de l’association des anciens combattants ainsi que le maire ont prononcé des discours pour tous les assistants, en mettant en relief le drame de la grande guerre ainsi que l’importance de la paix.

Le Maire

Emprunts de toute la solennité appropriée à la situation, les élèves de l’école ont brillamment lu à l’auditoire des déclarations faites par des grands hommes d’états :

Allocution prononcée par le général de Gaulle en 1968 (Le Monde du 12 novembre 1968) :

“Un demi-siècle s’est écoulé sans que le drame de la Grande Guerre [la Première Guerre mondiale, qui a éclaté en 1914] se soit effacé de l’âme et du corps des nations (…). Telles ont été, en effet, les dimensions physiques et morales de l’épreuve que rien ne fut plus après comme il en était avant. La société tout entière : régimes, frontières, lois, forces, relations entre les États, mais aussi doctrines, vie des familles, richesses, situations, rapports personnels, a changé de fond en comble. (…) La race des hommes en vint à perdre l’équilibre qu’elle n’a pas jusqu’ici retrouvé.

Le chancelier allemand Konrad Adenauer a écrit le 20 janvier 1966 :

“ La sécurité et la tranquillité ont disparu de la vie des hommes depuis 1914. ”

Harold Macmillan, homme d’État anglais, The New York Times, 23 novembre 1980  : “Tout allait de mieux en mieux. Tel était le monde dans lequel je suis né. (…) Puis un matin de 1914, brusquement et de façon imprévisible, ce fut la fin de tout.”

Alan Greenspan ancien président de la Réserve fédérale américaine, . En 2007, a écrit dans un livre intitulé Le temps des turbulences  :

“ Tous les témoignages de l’époque indiquent qu’avant 1914 le monde semblait se diriger irréversiblement vers de plus hauts niveaux de civilité et de civilisation. La société humaine semblait perfectible. Le XIXe siècle avait mis fin au haïssable trafic des esclaves. La violence déshumanisante déclinait. […] Le rythme des inventions s’était accéléré tout au long du XIXe siècle, introduisant les chemins de fer, le téléphone, l’électricité, le cinéma, l’automobile et des accessoires ménagers trop nombreux pour être ici énumérés. La science médicale, l’hygiène alimentaire et la distribution massive d’eau potable avaient augmenté l’espérance de vie […]. Le monde entier partageait le sentiment que le progrès était irréversible. ” Et pourtant : “ La Première Guerre mondiale dévasta la civilité et la civilisation bien plus que la Seconde, pourtant plus destructrice : elle avait brisé une idée.

Enfin, après une autre cérémonie de remise de médailles, jeunes et moins jeunes se sont retrouvés au restaurant scolaires avec les autorités pour prendre le pot de l’amitié.

info document info document info document info document info document info document Le dépôt des gerbes Le président de l'Association des Anciens Combattants les volontaires